mardi, septembre 05, 2006

Jazz in Harlem



Ils sont dix, dans la cour du Studio Museum, au coin de la 125eme rue et d'Adam Clayton Powell Jr Boulevard, a Harlem. Juste avant d'entrer en scene, les Burnt Sugar font leur cri de ralliement.
Ce n'est pas tant le trac, mais plutot la volonte de relever un nouveau defi; a chaque representation, c'est un nouveau public qu'il fait seduir et entrainer sur le flow du jazz.

Ce soir, les Burnt Sugar jouent au studio museum, un lieu d'exposition, qui abrite des artistes en résidence. Dans l'arrière cours du studio, de grands murs les encadrent et paraissent s'élever jusqu'au ciel. Ils sont beau, là, ds ce décor de pierre, à jouer, simplement et démesurément.


Chacun des musicien est en lui-même un personnage. Mikah, le saxophoniste avec ses grosses lunettes noires qui lui couvrent la moitié du visage et ses chausettes adidas qui remontent jusqu'aux genoux. Mya, la black sulfureuse, robe rouge et béret assorti. Mickey, dreads enroule en chignon, qui chante de la soul et joue de la mini-trompette.
Tous ces gens si atypiques donnent un ensemble fou, aux sons ahurissants.


Certains sont dans le groupe depuis 8 ans. D'autres vont, viennent. C'est comme ca a New-York, tu arrives, tu ne connais personne et puis tu te retrouves a jouer dans douze groupes differents", dit Mikah. Il vient du Panama mais a grandi au Texas.
Le jazz, il en joue bien. Il l'a appris en ecoutant la musique dans les clubs de jazz. Mais il prefere la pop. En France, Son disque vient d'etre classe revelation par la fnac, et sa chanson "everything" passe sur Radio Nova...



Mikah Gaugh, des Burnt Sugar

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