jeudi, février 15, 2007

Rêve d'une Cité perdue



Je pourrai rester des heures à observer ce pic montagneux, le Huayna picchu. Avec un effort d'imagination, on y voit se dessiner une tête, un nez et une bouche. Je me trouve sur le plus haut point du Macchu picchu. Autour de moi, une tranquillité, je n'en n'ai jamais ressenti d'aussi grande je crois, ou du moins dans un lieu aussi magique. Une beauté et une énergie se dégage de la forêt qui borde la Cité Inca. L'archéologie du site est restée parfaitement intacte depuis qu'il a été découvert, par erreur, en 1911, par l'américain Hiram Bingham qui cherchait de l'or et la cité perdue de Vilcabamba.
Plusieurs théories existent sur le Macchu picchu. La plus probable: ce fut l'un des plus important monastère, construit par l'inca Pachacuti en 1440. Des sillons se dessinent dans les montagnes. Ce sont les routes par lesquelles on arrivait d'Argentine, de Bolivie, pour faire le pélerinage.

J'aperçois des corps minuscules déambuler dans les allées et les maisons de pierre peu érodées par le temps.

Cette cité fascine car elle est retranchée du monde, bordée par la rivière Urubamba et de montagnes aux formes étranges recouverte d'un tapis de velours vert et noir.

dimanche, février 11, 2007

Martha pleine de grâce


Martha. Elle pèle les fruits posés devant elles dans son petit stand du marché et elle papote, Martha. Elle papote avec ses clients. Des habitués qui tuent le temps en venant se régaler dans son stand aux mille saveurs. Elle y prépare, toujours avec la même persévérance, des jus inventifs et des salades de fruits géantes pour quelques soles.


Tous les matins, dans le marché de Cuzco, près de l'église de la merced, Martha est fidèle au poste. Elle mixe avec amour ses jus de fruits devant les regards envieux de ses voisines, murées ds leur stand de fruits et attendant désespérément un client. Elles tentent de les attirer avec un journal, un sourire, mais a chaque fois c'est la même chose. Ils aperçoivent Martha et le charme opère. Ils se détournent pour rejoindre leur stand favori pendant que la gérante s'affaire.


Sa popularité, Martha l'a gagné au fil des années. Cela fait 30 ans qu'elle travaille au marché. "A 16 ans, déjà, j'aidais ma mère, qui tenait aussi un stand de fruit". Autant dire que Martha a grandi dans le marché dont elle connait les moindres recoins, les moindres odeurs.




Parmi les cocktails de fruits, certains remportent sa préférence, comme le fraise-orange-ananas qu'elle confectionne pour nous avec amour.

CUZCO, cité impériale



Increible. Il est 6 heures du matin, je debarque sur la grande place de Cuzco, la Plaza de Armas. Et je n'ai qu'un mot, que je ne peux m'empêcher de répéter . Increible. Je suis scotchée par la beauté de cette place. Entourée par deux églises au style coloniale mais différent de ce que l'on voit d'habitude. C'est normal, les pierres proviennent des temples incas, que les espagnols ont pillé pour construitre leurs églises. Tout autour , des petites maisons blanches qui s'amoncellent. Je n'en reviens pas, je suis à Cuzco, la ville mythique, la capitale de l'Empire Inca.

ballade dans les ruelles de Cuzco, les pierres, posées les unes sur les autres, proviennent de monuments incas


Calle marquez entre la plaza san francisco et la iglesia de la merced. Je retrouve Emilie, qui habite là depuis 6 mois. Avec Rafael, son copain originaire de Lima, il ont monté une ONG. Ils travaillent sur le trekk de Salcantay, un trekk un peu alternatif et encore plus roots que l'inca trail qui va au macchu picchu. Sur le chemin du trekk, ils rencontrent les communautés locales et travaillent avec eux à des projets éducatifs. Un trekk?! On est en pleine saison des pluies ici, dans les montagnes, alors Emilie n'est pas très motivée. Tant pis, il y a des milliers de choses à faire ici. Cuzco ressemble à un petit village de vacances. Du moins, le centre. Café internet, laveries, boutiques d'artisanat, tout est fait pour que le touriste s'y sente bien; "Par contre qund tu vis ici au jour le jour, tu n'as aucun service", grogne Emilie. Il n'y a qu'a voir le supermarché. Aucun produit n'est réfrigéré et les mouches volent partout. Pas très alléchant voir pas hygiénique du tout. Alors c'est vrai qu'un menu au resto ne coute que 3 euros mais on ne vas pas non plus faire resto tous les jours.

Au pays des condors



Cruz del Condor, 8h30. il faut se lever tôt pour aller dans l'habitat des condors. C'est l'heure où les rapaces des Andes partent chasser.

Parfois, quand on est chanceux, on les voit prendre leur envol et planer, au dessus du Canon de Colca, le plus profond du monde. L'oiseau au plumage blanc et noir déploie ses ailes sur 3 mètres de largeur et réalise un ballet aérien bien maîtrisé.


jeudi, février 08, 2007

Dans la vallée de Colca












Ca fait 3/4 d'heure que le van avance dans les montagnes à travers des paysages de dunes blanches. Des biqunas se dessinent à l'horizon. "Elles sont comme des femmes, très gracieuses, me lance Herbert", notre guide. Voilà une espèce d'animal qui m'est totalement inconnue. Plus loin, des alpacas et des lamas trversent la route, et il faut parfois les klaxonner pour qu'ils daignent se bouger. Nous sommes sur leur territoire après tout.




Dans le van, le groupe de chiliens venus d'Arica, ville chilienne frontalière du Pérou, dort, et les australiens racontent leur voyage en Antarctique. Nous montons vers le village de Chivay, premiere étape de notre voyage ds la vallée de Colca. Les maux de tete arrivent, manque d'oxygène. Nous sommes à 3800 mètres. Herbert m'offre quelques feuilles de coca à mâcher, "avec ca, tu vas t'adapter à l'altitude". Dégueulasse. je préfère encore le maté de coca, une sorte de thé où l'on fait bouillir des feuilles de coca dans de l'eau, bien moins amère. "t'inquiètes pas, c'est pas de la drogue", me dit José le chauffeur, devant mon air écoeuré et inquiet. "Si tu le consommes comme ça, ca ne te fais rien. c'est juste si tu le mélanges à d'autres produits chimiques que ca devient autre chose..." je le prends au mot. si ca peut m'aider à calmer mes migraines qui désormais ne me quittent plus, je veux bien mâcher dix paquets de feuilles de coca.

Sur la route, des péruviennes attendent bien sagement les touristes pour leur vendre, pour quelques soles, de l'artisanat local. Et le van conduit par José est bien docile, il s'arrête devnat chacune, à croire qu'il touche un pourcentage sur chaque chose vendue.


Il faut dire qu'au Pérou, tout est couleur locale, mais tout est aussi bien organisé pour le touriste, parfois à l'excès. Les Péruviens acceptant volontiers de rentrer dans leur jeu en se faisant photographier pr quelques soles.
Ca fait un peu floklore c'est sur, mais en même temps, c'est difficile de résister. Les enfants sont adorables, très tendres et se précipitent dans nos bras. Souvent, ils sont fascinés par la technologie.