samedi, septembre 09, 2006

US-OPENera ou pas?

C'est dimanche, je suis étonnée de voir Sam, mon nouveau colloq, debout de si bonne heure ; il va à l’US Open. D’ailleurs je peux venir avec eux, je dois juste me trouver un ticket à l’entrée, chose qui ne devrait pas être trop compliquée, m’assure-t-il. Au programme de la journée, Federer, Nadal, Mauresmo, Nabaldian…



Nous voici en route pour flushing meadows, dans le Queens. Beaucoup de stations et de changements plus tard, nous sommes prêt à pénétrer ds le fameux stade, le match serena williams-sharapova vient à peine de débuter… déjà, une nuée de doigts s’élèvent, indiquant tantôt un, deux , trois, cinq… c’est mal parti pour moi. Ils sont des dizaines et des dizaines à chercher des tickets.

Je laisse Sam et ses amis s’engouffrer dans le stade, pendant que moi, je mendie à l’entrée pour un billet, le doigt fébrilement levé. « Be agressive and take your most beautiful french accent », me lance Sam. Ok. Pas facile de s’affirmer a côté des hordes de gourous du tennis qui s’excitent à côté de moi, dès que quelqu'un sort du métro.
« extra ticket, extra ticket!!… », je m’y mets, de ma voie la plus nasillarde et de mon accent le plus francais, histoire de me distinguer. J’observe avec amusement le jeu des policiers, qui tentent de réguler les "trafficants" de billets. Il y en a des bleus, et des blancs, et ils n’ont pas l’air d'avoir ete dresse a la meme ecole.
Me voyant commencer à m’agiter, le policier en bleu, me fait signe de la boucler en me montrant du coin de l’œil le policier en blanc. Celui-ci déambule entre tous les doigts levés et rappelle à leur propriétaire qu’il est illégal d’acheter des billets au noir. Les doigts s’abaissent l’instant d’une minute et vont se relever 50 mètres plus loin.

2h plus tard, je suis sur le point d’abandonner, et de rentrer piteusement chez moi. Quand une chinoise se précipite sur moi-« sell ticket, sell ticket ! » pas possible…Nadal, j’arrive ! mais c’était sans compter la rapidité éclair et la voracité du new-yorkais. Le temps d’analyser le billet qu’elle me tend, au cas où entourloupe il y aurait, un type brandit 60 dollars, empoche le ticket, et s’en va. J’en suis encore à analyser la date et la couleur du ticket. Conclusion : apprendre à sortir le cash plus vite dans cette ville de fou.
Us n'open-era pas aujourd’hui…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hé oui c'est là qu'il te manquait l'as de l'achat de billet au noir, qui a sévi dans tous les tournois de France et de Navarre (si on peut mettre Monaco dans le tas): Moi. On ne s'improvise pas resquilleuse, on le devient, et ça demande de nombreuses années de travail (10 environ). Allez, on ira s'entraîner à RG au printemps prochain avec plein de gros billets verts...gros bisous