18h45. Enfin un moment de libre. Depuis notre arrivée a Jérusalem, nous n'avons pas arrêté, enchaîné visite sur visite, itw sur itw, conférences sur conférences, repas gargantuesques...alors voila, j'ai enfin trouve un moment pour m'échapper.
Synthétiser tout ce que nous avons fait depuis 2 jours n'est pas chose aisée car notre programme est à l'image des repas et petits dej que nous prenons ici: énormissime! Tout est calculé, minuté, pour enchaîner un maximum de rencontres.
"CRIF UN JOUR, CRIF TOUJOURS"!
Arrivée a Jérusalem sans encombres, les contrôles de sécurité ont été moins tendus que prévu.
Tous très excités par le voyage...mais bientôt vite sur les rotules, car dans le programme, seules 3 petites heures de sommeil nous étaient réservées. Environ 1heure ds l'avion -au passage la compagnie Elal est une merveille! Ils te chouchoutent pdt 3h, te servent a manger a minuit alors que tu viens de t'enfiler un menu big mac au mac do de l'aéroport...mais voilà, au moins c'est dit: le voyage en israel sera placeésous le signe de la découverte culinaire ou plutôt de la boulimie.
Les autres 2 heures de sommeil, c'était a l'hotel Dan Panorama, qui allie luxe et confort-merci le Crif- puis c'était parti pour une journée de folie.
Avant d'en parler, je tiens a préciser qu'a la vue du petit déjeuner, nous avons adopté un nouveau slogan sur l'idée de Constantin: "Crif un jour, Crif toujours"!
Entre oeufs brouillés, croissants, pancakes, nous ne savions plus où donner de la tete. Après ça, ceux qui avaient encore des idées pro palestiniennes ont definitivement retourné leurs vestes: le Crif, nous avait eu. Avions-nous été acheté?
Plus tard, sur le tableau de bord de l'hôtel Dan Panorama, notre programme était écrit en gros, surmonté d'une en-tête sur la quelle on pouvait lire" Crif Journaliste"...et oui, les amalgames vont vite, nous étions devenu les journalistes du Crif!
COMMENT FAIRE DU REPORTAGE EN TROUPEAU?
Mais passons ce petit incident sans importance réelle.
Au programme de la 1ere journée, visite du Grand Jérusalem, c'est a dire tout autour de la vieille ville.
Arrêt sur plusieurs points qui nous ont permis de contempler le Mont des Oliviers, la ville de Gilo- un paysage très aride mais magnifique où se dessine un mur de sécurite de 7 mètres de haut.
Selon Arye, notre guide, il devrait être fini d'ici deux ans, les israéliens seront alors complètement emmurés. Mais la sécurité est devenu l'objectif prioritaire de tous les habitants. Petite frustration car nous avons vite compris que nous ne pourrions approcher les villages palestiniens que du bout des yeux ou de l'appareil photo, du haut d'une colline, pas question de s'y rendre.
Un berger passait par là, il ne se doutait pas qu'il serait la cible de tous les objectifs
Situation comique. Celle d'apprentis journalistes dégainant chacun leur camera et leur pied pour filmer les mêmes images mais surtout, les mêmes personnes.
Car voila le problème : comment faire du reportage a 46 et lorsqu'on vous a planifie un programme ultra serré qui ne laisse pratiquement aucune marge de manoeuvre? Alors ça donne 46 étudiants qui se ruent sur le même israélien, sur le même berger, sur le même intervenant...De petites mises au point s'imposent.
Miyuki dans l'action
KIBBOUTZ
L'après midi, déjeuner GARGANTUESQUE dans un kibboutz qui ressemblait plutôt a un hotel pour touriste...il faut dire que bcp de kibboutz se sont transformes en entreprises industrielles... mais ce fut l'occasion d'une découverte: les repas Italiens sont de la gnognotte comparé aux repas israéliens: ce fut une succession de plats sans discontinuer: Des bols de salades (fraîchement cultivés ds le kibboutz?) , suivi d'un pave de saumon, suivi d'une soupe aux légumes -dans laquelle trempait quelques granulés jaunes très étranges- suivi d'un steak haricot verre, suivi d'une tarte aux noix...
Stratégie du Crif pour nous endormir?... car après ce repas de noël, nous n'étions évidemment plus très vifs pour poser des questions acérées a la générale de l'armée israélienne qui nous attendait a l'hôtel...
CONF DE PRESSE AU DAN PANORAMA
La digestion a peine terminée, les cameras a peine remballées, que nous étions déjà arrivés au DAN, et qu'il fallait a nouveau dégainer nos armes préférées. Car une invitée de marque allait arriver dans qques instants. RUTH YARON, l'ancienne porte parole de l'armée israélienne. Incroyable d'imaginer que ce petit bout de femme, toute petite et a la voix frêle, était un des personnages les plus importants de Tsahal. Malheureusement de Tsahal nous n'avons pu faire de grandes découvertes puisqu'elle s'en est tenue a un discours très géopolitique et convenu sur la situation au moyen orient et la grande insécurité ds laquelle vivaient les israéliens. Mais aussi sur la déformation que faisaient les medias lorsqu’ils racontent les opérations de Tsahal contre des palestiniens: bien souvent, ils oublient de remonter a la source du problème : les kamikazes qui se font exploser et se servent de gamins innocents de 11 ans, comme cobayes.
Première journée impressionnante par sa densité mais aussi éprouvante et frustrante. Beaucoup de personnes rencontrées, mais peu de liberté, peu de marge de manoeuvre pour s'approprier la ville...Le soir, nous avions enfin quartier libre.
Sortie dans Jérusalem, une ville magnifique! Toutes les maisons sont construites avec la même pierre: de gros blocs couleur pastels qui donne un air de tranquillité, un charme fou. On se sent bien dans cette ville, On n'a pas l'impression qu'une bombe peut exploser au détour d'une ruelle.
Soirée animée dans un bar branché, nous avons testé le vin israélien, un petit blanc sec pas mal du tout! Nous étions parti jusqu'au bout de la nuit, mais non...le lendemain, le réveil sonnait a 7h alors nous avons remballé vite fait notre esprit festif, extinction des feux a minuit.
Shalom
lundi, février 20, 2006
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