dimanche, janvier 14, 2007

Une p’tite retraite au bord des lacs ?


C’est décidé, cette fois, nous allons quitter la suisse chilienne. Le silence des champs de lamas commence à nous peser, et nos ballades dominicales au bord des lacs, comme deux sexagénaires, aussi.
Alors que nous effectuons notre énième marche au bord du lac à Frutillar et à PuertoVaras, et entrons dans les boutiques d’artisanat, je ne peux m’empêcher de penser qu’on se croirait dans une petite station française huppée comme Meribel. L’artisanat n’a, encore une fois, rien de local.

Hier encore, en montant dans un taxi, j’aperçois une cocarde tricolore qui pend au rétroviseur. Je questionne le chauffeur avec intérêt, certaine d’avoir découvert un compatriote ou bien un admirateur de la révolution française. Pas du tout me dit-il, c’est le symbole de l’indépendance du Chili, le 18 septembre. Je repense à Pedro dans le bus « les chiliens manquent de personnalité et copient tous les autres ».
Leur indépendance, ils l’ont acquise avec une cocarde tricolore, si c’est pas du plagiat…



Qu’on ne s’y trompe pas, j’apprécie les chiliens, leur charme et leur tranquillité, mais l’idée d’un petit tour du côté argentin nous plaît bien.
C’est parti pour Bariloche, de l’autre côté de la cordillère des Andes, en Argentine, à seulement 6 heures des Lacs chiliens.

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